Nous partageons avec vous cet article publié sur le site de MidiLibre où la question de la pollution lumineuse urbaine est abordée par Dominique Carrière de l'association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (Anpcen) et par Jean Burger, co-président de L'APIEU Territoires de Montpellier.
Extrait : "Un parcours nocturne en ville, organisé par l'association Apieu Territoires de Montpellier, mercredi soir, a permis de mettre en évidence les nuisances engendrées par l'éclairage public.
(...) Premières cibles, les immenses pylônes installés sur la place de la Comédie et qui projettent une puissante lumière blafarde. L'occasion pour Dominique Carrière de rappeler quelques fondamentaux : "Si nous mesurions la quantité de lumière, nous serions entre 50 et 80 lux ( ...), c'est trop fort, 10 lux suffirait. Pour comparer la pleine lune c'est 0,2 lux on y voit très bien, on peut lire.
Un peu plus loin, l'Esplanade éclairée par des dizaines de réverbères, dont la tête est recouverte de coques translucides : "Plus de 50 % de la lumière est projetée vers le haut et illumine les arbres. C'est de la lumière perdue et qui favorise le halo lumineux visible à des kilomètres à la ronde autour de Montpellier. Seule la lumière dirigée au sol est utile", constate encore Dominique Carrière."
Crédits photos et extrait textuel : Midi Libre