Vous le savez maintenant, nos actions concrètes pour favoriser le reboisement et la reforestation tout autour du globe ne datent pas d’hier. En partenariat avec Reforest’Action depuis la création de Mint Energie en 2017, nous avons pu, grâce à nos clients et à notre volonté commune de construire un monde plus vert et plus durable, planter plus de 550 000 arbres ! Ce nombre est le résultat d’un travail collaboratif entre l’acte individuel de nos clients, jusqu’aux équipes qui travaillent sur le terrain des zones à reboiser, sur les cinq continents.
Nous vous transportons aujourd’hui à Tarapoto, au Pérou, pour vous présenter notre nouveau projet de reforestation.
Une parcelle historique
Tarapoto est une ville située au nord du Pérou, dépendante de la région de San Martin. C’est dans cette localité que se situe le projet le plus ancien de Reforest’Action, auquel Mint a décidé de participer. Entamé en 2015, ce chantier d’ampleur s’étend sur une surface supérieure à 200 hectares et a permis la plantation et la régénération de plus de 600 000 arbres de quelque 42 essences différentes. Mint Energie a décidé d’apporter son concours dans la pérennisation de la biodiversité et le développement de nouvelles retombées économiques dans la région grâce à l’action que Reforest’Action mène sur place depuis de nombreuses années.
Au cœur de la forêt amazonienne, cette forêt tropicale et humide a dû faire face à la déforestation massive causée par l’agriculture intensive. Les populations locales ont longtemps pensé que seul le commerce du bois pouvait leur apporter un revenu suffisant pour subsister. C’est pourtant en communion avec la nature que la vie sauvage peut apporter un meilleur cadre de vie et des revenus pérennes. Les efforts de Reforest’Action ont réussi à créer des source de revenus alternative à la déforestation pour les populations locales qui, grâce à l’agroforesterie, voient leur vie changer et leur qualité de vie évoluer pour le mieux, en accord avec la nature.
De nombreuses actions ont donc été mises en place au fil des ans avec les peuples autochtones de cette région : les Shawi, les Quechua et les Awajun, pour sauvegarder et préserver la biodiversité de ces terres millénaires.
Un projet d’ampleur pour la sauvegarde d’une région riche en biodiversité
Pour contribuer à la sauvegarde de cette partie de la forêt amazonienne, il a fallu mettre en place la régénération du secteur. Régénérer une forêt c’est bien sûr planter des arbres d’essences diverses et veiller à leur bon développement ; mais également aider la biodiversité à se renouveler naturellement face aux événements climatiques et les maladies. Planter des pousses d’arbres permet également aux sols de mieux se régénérer en les vivifiant grâce aux nouveaux plants.
De nombreuses variétés d’arbres ont été plantés avec succès, pour offrir une diversité au lieu et créer de nouvelles sources de revenus pour les populations vivant sur place. Ainsi, les acacias et les acajous se sont mêlés aux cacaoyers, aux manguiers et autres citronniers. Vivre de l’agroforesterie, c’est aussi prendre conscience que la forêt et la nature ont bien plus à nous offrir en vivant qu’en étant détruites pour parfaire nos volontés d’agricultures intensives des sols. La diversification concrète des activités créée grâce au reboisement finit de convaincre les populations locales des bienfaits de tels projets.
Un travail conjoint entre Reforest’Action et les populations locales
Le champs d’action de Reforest’Action s’étant jusque-là : éduquer et sensibiliser à la biodiversité pour que les arbres plantés hier et aujourd’hui grandissent et s’épanouissent pendant de longues années et servent à plusieurs générations.
Le luxe du temps long du travail sur le terrain a permis la collaboration avec le centre d’Urku créé en 2004. Depuis cette date, le centre sensibilise les communautés locales à la biodiversité présente en Amazonie et leur indispensable sauvegarde. Le travail collaboratif avec Reforest’Action a lui plusieurs années et a permis entre autres de sauver plus d’un milliers d’animaux du braconnage et de les réintroduire dans leur milieu naturel et d’éduquer à la botanique et autres connaissances scientifiques les publics concernés, pour les rendre acteur de la préservation de leur environnement. En 2021, une nouvelle activité voit le jour au centre : l’apiculture. Cette nouvelle forme d’agriculture a permis de former une vingtaine de néo apiculteurs.